Une somme de 2.400 milliards de dollars par année, tel est le montant dont les pays en développement (hormis la Chine) ont besoin pour financer leur action climatique d’ici à l’échéance 2030, selon un rapport d’experts rendu public ce mardi 8 novembre, au troisième jour de la 27e conférence internationale sur le climat qui se déroule à Sharm El Sheikh en Egypte.
Le rapport, commandé par la présidence égyptienne de la COP27 et la présidence britannique de la précédente COP, explique que ces investissements serviront à «réduire les émissions, renforcer la résilience, faire face aux pertes et dommages causés par le changement climatique et restaurer les terres et la nature».
Moins de la moitié de la somme, soit 1.000 milliards de dollars devrait être pourvue par des financements extérieurs (investisseurs, pays développés et aux institutions multilatérales) et le reste (1400 milliards de dollars) sera assuré par les financements intérieurs aux pays concernés, privés ou publics.
Les pays du Sud sont les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement, pourtant ils sont parmi les premiers à subir fortement leurs conséquences néfastes. Aussi, les pays riches n’ont toujours pas tenu leurs engagements d’aider les pays dans le besoin.
C’est une première que la question du financement des dommages déjà causés par le réchauffement soit débattue pendant le sommet. Toutefois, il ne faudrait pas s’attendre à ce que ce rendez-vous débouche sur une décision, étant donné que les discussions y relatives ont été proposées d’ici à l’horizon 2024.
By OMA Newsletter N° 929 du 08/11/2022
Article publié sous la direction du Dr Najib Kettani
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