Au Maroc, un Conseil de gouvernement qui s’est réuni mercredi a examiné et adopté le projet de loi n°32.24 portant dissolution de la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardiovasculaires, en tenant compte des observations formulées, présenté par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, selon les informations officielles.
Commentant, lors d’un point de presse, les décisions prises au cours du Conseil, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a fait comprendre que les dossiers des patients soumis à un traitement au sein de la Ligue seront, après leur approbation, transférés au Centre hospitalier universitaire Ibn Sina, et ce dès la promulgation de ce projet de loi au Bulletin Officiel.
Egalement les biens, actifs, bâtiments et ressources humaines de la Ligue seront transférés au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina à Rabat ou d’autres services de l’Etat appropriés.
D’après certaines sources, la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardiovasculaires étaient accusée, entre autres, de manque de transparence, des pratiques illégales ou des manquements dans la prise en charge des démunis.
« L’organisation, malgré des financements publics et privés considérables et divers avantages financiers tels que des exemptions douanières et fiscales, a échoué à rendre ses services accessibles aux plus démunis. Les tarifs médicaux et chirurgicaux élevés ont exclu une large part de la population, notamment les titulaires de la carte RAMED, censés bénéficier de soins gratuits ou subventionnés », a souligné, il y a quelques jours, dans un communiqué, le Réseau Marocain pour la Défense du Droit à la Santé et Droit à la Vie (RMDDS).
Toutes ces allégations ont terni l’image de cette structure qui a pourtant accompli des réalisations historiques et élevé le Maroc comme pays offrant de soins cardiovasculaires de haut niveau.
#OMA #OrganisationMarocAfrikaCulturesetDéveloppement #NajibKettani #Santé #Maroc #Dissolution #LigueNationaleDeLutteContreLesMaladiesCardiovasculaires